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 Jean Gabin ....

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BIBOUNES
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BIBOUNES


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MessageSujet: Jean Gabin ....   Jean Gabin .... EmptySam 20 Sep - 0:45

Jean Gabin, de son vrai nom Jean Gabin Alexis Moncorgé, était un acteur de cinéma français et chanteur de revue et d'opérette, né le 17 mai 1904 à Paris, Île-de-France, ayant grandi à Mériel, mort le 15 novembre 1976 à Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine d'une leucémie.

1904 : le 17 mai, il naît à Paris, au 23 boulevard Rochechouart, sous le nom de Jean-Alexis Moncorgé, de Ferdinand Joseph Moncorgé, tenancier de café et comédien d'opérette sous le nom de scène de Joseph Gabin, et d'Hélène Petit, chanteuse de café-concert. Il a six frères et sœurs aînés. Il passera son enfance et son adolescence à la campagne pour laquelle il gardera toute sa vie une profonde affection, dans le petit bourg campagnard de Mériel du Val-d'Oise, loin de la vie parisienne du spectacle de ses parents, où il est élevé par sa sœur aînée Madeleine, dans une maison au bord d'une voie ferrée.
1914 : à 10 ans, un coup appuyé lors d'un combat de boxe lui écrase le nez.
1919 : alors qu'il a 15 ans, sa mère décède. Il est mauvais élève et délaisse le lycée Janson-de-Sailly à Paris où il est inscrit et enchaîne les petits métiers, garçon de bureau à la compagnie parisienne d'électricité, cimentier à la gare de la Chapelle, manœuvre dans une fonderie, magasinier aux magasins d'automobiles de Drancy, vendeur de journaux. À 17 ans il veut, comme son grand-père maternel, devenir conducteur de locomotive à vapeur dont il peut voir les évolutions sur le grill depuis sa chambre. Bourru, il osait se plaindre de ce qui lui déplaisait mais son œil bleu magique participait avec ses amis à la joie de vivre.
1922 : à 18 ans, son père le force à entrer dans le monde du spectacle aux Folies-Bergère d'abord comme figurant. Le directeur, Fréjol, est un ami à lui à qui il aurait dit: " Tiens, voici mon fiston. Il aimerait faire du théâtre. Peux-tu l'aider ? Si tu arrives à en tirer quelque chose, tu auras bien du mérite. Moi, j'y renonce…". Il est placé sous la bienveillance du comique troupier Charles-Joseph Pasquier, dit Bach.
1924 et 1925 : il fait son service militaire dans la marine militaire, et pendant une permission du début de l'année 1925 il épouse une admiratrice, la future actrice Camille Basset, dite Gaby, avec qui il n'aura pas d'enfant.
1926 : à 22 ans, il devient un véritable artiste de music-hall et chanteur d'opérette. Il fait monter sur scène La Goulue auprès de Mistinguett, et il imite Maurice Chevalier. Il entame un tour de chant avec succès pendant deux ans dans toute la France et en Amérique du Sud.
1928 : il devient partenaire de Mistinguett, qui vient de rompre avec Maurice Chevalier, au Moulin-Rouge et aux Bouffes-Parisiens dont le directeur est le célèbre auteur de l'époque Albert Willemetz.
1928 : arrivée en Europe du cinéma parlant.
1929 : il joue à partir de cette année les jeunes premiers dans des opérettes comme " Flossie " ou " les Aventures du Roi Pausole ", toutes deux sur des paroles d'Albert Willemetz. Il vit une amourette avec Jacqueline Francell, sa partenaire de " Flossie ", et il divorce de Gaby.
1930 : il débute sa carrière d'acteur dans le film Chacun sa chance, un des premiers films parlant du cinéma français, aux côtés de son ex-femme Gaby (avec qui il jouera aussi plus tard dans Touchez pas au grisbi, Gas-oil et Maigret tend un piège) et du chanteur Jean Sablon.
1933 : le 20 novembre, il épouse à Paris 16e Jeanne Mauchain, meneuse de revue et danseuse nue du Casino de Paris, connue sous le nom de Doriane Mauchain (Son père décède trois jours avant son mariage).
1936 : il devient une star du cinéma grâce à son charisme exceptionnel et à Julien Duvivier qui lui offre les personnages principaux de La Belle Équipe et Pépé le Moko. Il incarne à merveille les héros tragiques et romantiques d'origine populaire. De là, il enchaîne film sur film au sommet du box-office français tout au long de sa longue carrière, 95 au total (Filmographie).
1938 : il joue dans Quai des brumes de Marcel Carné où il rencontre Michèle Morgan à qui il murmure « T'as d'beaux yeux tu sais », laquelle répond « embrasse-moi ».
1939 : le 2 septembre, il est mobilisé dans la marine de guerre à Cherbourg, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film Remorques avec Michèle Morgan. Ils ont une brève idylle.
1941 : 2 février, refusant de tourner pour les Nazis pendant l'occupation, il s'expatrie à Hollywood aux États-Unis où il va retrouver les Français Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont... Il tourne deux films, Moon tide et The impostor qui ne passeront pas à la postérité, et rencontre Ginger Rogers brièvement puis Marlène Dietrich pendant l'été 1941 : ils resteront amants jusqu’en février 1947.
1943 : le 18 janvier, il divorce de sa seconde épouse Jeanne Mauchain et, déjà très célèbre, il s'engage, en avril, dans les Forces françaises libres du Général de Gaulle et participe à la victoire des alliés comme second maître chef du char Le Souffleur du Régiment blindé des fusiliers marins de la 2e DB du général Leclerc. Il est décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre. Il restera toute sa vie très attaché à la marine.
1945 : il est démobilisé à l'âge de 41 ans et revient au monde du spectacle. Il a les cheveux blancs.
1949 : il se marie avec Christiane Fournier, dite Dominique, mannequin chez le couturier Lanvin, qui a déjà un fils Jacki et avec qui il a trois enfants : Florence Moncorgé-Gabin (1949), Valérie (1952) et Mathias (1956).
1951 : Il est le narrateur de "De sac et de corde" une pièce musicale de Léo Ferré et Madeleine Rabereau écrite pour la radio qu'il interprète alors que Léo Ferré dirige l'orchestre et les chœurs de la radio nationale.
1952 : il réalise un de ses rêves d'enfant en investissant le restant de sa vie toute sa fortune au fur et à mesure dans le domaine de " La Pichonnière " à Moulins-la-Marche dans l'Orne, en Normandie, sur lequel il fait construire " La Moncorgerie ". Il se lance dans l'élevage de près de 300 bovins et d'une écurie d'une quinzaine de chevaux de course pour assouvir sa passion pour l'élevage de chevaux.
1954-1955 : il renoue avec le succès grâce à Touchez pas au grisbi de Jacques Becker, L'Air de Paris de Marcel Carné et French Cancan de Jean Renoir en 1955. Rencontre avec Michel Audiard, qui deviendra son ami et sera - avec ses dialogues - pour beaucoup dans le succès de ses films à venir, à commencer par Gas-oil de Gilles Grangier.
1960 : il est promu Officier de la Légion d'honneur sur le plateau où il tourne Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier.
1962 : dans la nuit du 27 au 28 juillet, 700 agriculteurs encerclent son domaine familial normand de La Pichonnière pour protester contre la centralisation des terres, en exigeant la location de certaines fermes à de jeunes éleveurs en difficulté. Ils se servent d'un conflit ouvert avec le célèbre acteur pour médiatiser leurs problèmes du monde agricole. Cette situation a profondément bouleversé et blessé à vie l'intéressé, qui s'est senti rejeté par la communauté paysanne normande dont il avait profondément pris à cœur de faire partie.
1963 : il crée avec Fernandel la société de production Gafer pour son film L'Âge ingrat.
1976 : le 15 novembre, alors qu'il vient juste de décider la vente de son domaine Normand de La Pichonnière, il meurt d'une leucémie (il avait eu une alerte en 1973 lors du tournage de Deux hommes dans la ville de José Giovanni) à l'âge de 72 ans à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. Ses cendres seront dispersées dans la mer d'Iroise, selon ses dernières volontés, à vingt milles au large des côtes bretonnes.
1981 : le Monde du Cinéma lui rend hommage en créant le Prix Jean Gabin, récompense décernée tous les ans depuis aux meilleurs espoirs masculins du Cinéma Français.
1987 : un César d'Honneur lui est remis à titre posthume.
1992 : la commune de Mériel du Val-d'Oise, la commune de son enfance, a ouvert un musée qui lui est dédié.
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