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 Dalida l'éternelle

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BIBOUNES
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MessageSujet: Dalida l'éternelle   Dalida l'éternelle EmptyVen 19 Sep - 12:48

Yolanda Gigliotti dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire en Égypte et décédée dans la nuit du 2 mai au 3 mai 1987 à Paris, inhumée au cimetière de Montmartre (division 18), était une chanteuse et une actrice d'origine italienne, plus tard naturalisée française, d'expression française mais aussi italienne et arabe. Son père était premier violon à l’Opéra du Caire. Elle est la seule fille issue d'une famille de trois enfants.

Iolanda (francisé en Yolanda) naît le 17 janvier 1933 à Choubrah (faubourg aux portes du Caire), en Égypte, de parents calabrais originaires de Serrastretta, dans la province de Catanzaro.

Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma. Elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français, et s’oriente vers la chanson : elle débute à la Villa d'Este, dans un répertoire à l’exotisme latin.

À la recherche de nouveaux talents pour son Music-Hall, Bruno Coquatrix remarque Dalida à la Villa d'Este et au Drap d'Or (restaurants-cabarets parisiens). Il lui suggère de participer à un concours pour amateurs : « Les numéros 1 de demain », organisé à l’Olympia. Sont présents Bruno Coquatrix, directeur des lieux, Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1. Pour l'anecdote, sa carrière s'est jouée au 421. Lucien Morisse désirant assister au concours et Eddy Barclay voulant aller au cinéma. Lucien Morisse, subjugué par la beauté de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François 1er quelques jours plus tard, elle enregistre rapidement son premier 45 tours : Madona, une adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro. Devant ce succès mitigé et un deuxième disque, Le torrent, qui n'a guère été plus efficace, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre qui sera la marque de fabrique de Dalida : Bambino, Guaglione en napolitain, qui était prévu pour la vedette en place, Gloria Lasso. Il bloque la chanson et la fait enregistrer en une nuit. Résultat des courses : une chanson vendue à 1/2 million de 45 tours, plus d'un an au hit-parade (d'après Infodisc, n° 1 pendant 39 semaines) et premier disque d'or. Lucien Morisse invente le matraquage, Bambino passe toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Sur sa lancée, Dalida partage, quelques semaines plus tard, la même scène de l’Olympia, en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud. Elle sera par ailleurs tête d'affiche à l'Olympia en 1961, 1964, 1967, 1971, 1974, 1977 et 1981.

Lucien Morisse, qui l’épousera ensuite (1961), prend sa carrière en main et en fait rapidement une immense vedette populaire, grâce à des succès comme Bambino, qui la lance en 1956, Come prima, Gondolier, Les Gitans,Histoire d'un amour,, Romantica, bientôt suivis par Les Enfants du Pirée, Ciao, ciao bambina, L’Arlequin de Tolède, Itsi bitsi, petit bikini, Garde-moi la dernière danse, Le jour le plus long, Amour excuse-moi (Amore scusami), La danse de Zorba,El Cordobès, Il Silenzio (Bonsoir mon amour), Les grilles de ma maison, À qui, Petit homme, Ciao amore ciao , Mama, Le temps des fleurs, Zoum Zoum Zoum, etc.

En 1969, Arnaud Desjardins lui fait découvrir la philosophie orientale. Elle hésite à arrêter sa carrière. Elle décide finalement de continuer à chanter mais change de répertoire et interprète Avec le temps de Léo Ferré et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des « perles » originales comme Il venait d'avoir 18 ans, Ta femme, Il pleut sur Bruxelles, Mourir sur scène, etc. Elle ne renoncera pas pour autant aux très grands succès populaires à l'instar de Darla dirladada, Parle plus bas, Paroles Paroles (en duo avec Alain Delon), Gigi l'Amoroso, J'attendrai, Besame mucho, Femme est la nuit, Salama ya salama, Génération 78, Le lambeth walk, Monday, Tuesday... Laissez-moi danser, Il faut danser reggae, etc.


Une vie privée ponctuée de drames [modifier]
Pourtant, en dépit de cette fabuleuse réussite, la chanteuse n’est guère heureuse dans sa vie privée. D'abord, elle a été très marquée, adolescente, par la mort prématurée de son père au lendemain de la guerre, qu'il a passée dans un camp de prisonniers puisqu'il était italien dans un pays sous domination anglaise et que l'Italie fasciste était ennemie de la Grande-Bretagne. Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu.

Puis, à l'âge adulte, se succéderont dans la vie de Dalida plusieurs épreuves, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, père de Leelee Sobieski, au début des années 1960 - un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. En effet :

1967 : suicide de Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie, au cours du Festival de Sanremo. Très affectée par cette mort, Dalida commettra, quelques jours plus tard, une tentative de suicide.
1970 : suicide de Lucien Morisse, qui fut son manager durant 5 ans et son mari.
1983 : suicide de Richard Chanfray, dit comte de Saint-Germain, son compagnon pendant neuf ans.
Enceinte d'un étudiant romain, elle décidera d'avorter mais l'opération échoue et la condamne à n'avoir plus jamais d'enfant.
Cette période de crise correspond à un changement d’orientation dans sa carrière. Elle élargit son répertoire avec des chansons à texte (Avec le temps de Léo Ferré), obtient un succès mondial avec Gigi l’amoroso et Il venait d'avoir 18 ans, se convertit sans complexe et avec un succès inattendu au disco : le remake de J’attendrai, en 1976, remporte un grand succès. Elle tourne alors avec talent dans le film de Youssef Chahine, le Sixième Jour (1986) et joue même les meneuses de revue, façon Mistinguett, au Palais des sports (1980). Quelque temps avant l'élection présidentielle de 1981, on lui prête une liaison avec François Mitterrand (cf. J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite soeur…). Une simple rumeur, puisque leur relation n'a été que de l'amitié. Du reste, Orlando, son frère et producteur, l'a confirmé pendant une des émissions commémoratives de la chanteuse, dans le cadre du 20e anniversaire de sa disparition : "Qui a eu une relation avec Mitterrand entre Orlando et Dalida?" - Réponse d'Orlando : « Moi, bien sûr ! ». Cette amitié valut quand même au Président d'être surnommé par ses détracteurs « Mimi l'Amoroso ». Dalida est néanmoins l'une des artistes qui a apporté à Mitterrand son soutien inconditionnel pour l'investiture présidentielle. Soutien qui, toutefois, l'a desservie professionnellement et qui a provoqué, pendant quelques années, la division de son bien large public qu'elle ne réunira tout à fait qu'après sa mort, voire en l'élargissant aux nouvelles générations qui ne l'ont pas connue de son vivant.

D'ailleurs, cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison de la rue d'Orchampt dans le quartier de Montmartre, au cours de la nuit du 2 au 3 mai 1987 à la suite d'une surdose de barbituriques. Elle laissera un simple mot « la vie m'est insupportable, pardonnez-moi ». Elle sera inhumée au cimetière de Montmartre.

À l'occasion du 20e anniversaire de sa mort, en 2007, de nombreux hommages lui sont rendus par le biais de la télévision, la presse,la radio et la publication de multiples ouvrages.

Buste de Dalida sur la place Dalida, à Montmartre
Une star devenue mythe [modifier]
Depuis sa disparition, elle est devenue une vraie référence pour la jeune génération de chanteuses. Elle ne cesse de fasciner toutes les catégories : le cinéma, les chansons (Charles Aznavour avec « De la seine à la scène ») et même la télévision avec un mini-feuilleton Dalida, en deux parties, diffusé en 2005 et réalisé par Joyce Buñuel, avec Sabrina Ferilli dans le rôle titre. Au théâtre, Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau écrivent Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?, une fantaisie onirique et surréaliste sur la chanteuse, jouée par Elsa Zadkine aux Ateliers Théâtre de Montmartre en 2005.

Une place porte aussi son nom à Paris, non loin de la rue d'Orchampt où elle résidait.

Les festivités sont nombreuses lors du 20e anniversaire de sa mort en mai 2007. La mairie de la ville de Paris consacre, dans ses murs, une exposition d'images et de sons pour rappeler le souvenir de cette grande chanteuse, qui fut aussi une représentante de la capitale.

Dalida a vendu beaucoup de singles et d'albums à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne (4 titres classés), en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, etc. Dans tous les cas, plus de 125 millions de disques à travers le monde. Elle a été la première à recevoir un disque d'or pour Bambino (1956-1957), un disque de platine (1964) et un disque de diamant (1981), créé spécialement pour elle. Dalida a reçu deux fois l'Oscar Mondial du Succès du disque (en 1963 et en 1974), ainsi que le Prix de l'Académie du Disque français (1975 : Il venait d'avoir 18 ans). Ayant refusé, à deux reprises (1958 et 1978), un contrat exclusif avec les États-Unis, ce qui entrava fatalement sa carrière américaine, elle obtint toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New-York en décembre 1978. Avec Edith Piaf, Dalida est sans aucun doute la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle.

En 2007, Dalida possède une influence si importante qu'elle déchaîne les créations artistiques, premièrement un clip la faisant rivaliser avec la chanteuse américaine Madonna va jusqu'à poser la question du plagiat dans le spectacle, le journal "le Monde" le présente.

Vingt-et-un ans après, Dalida est toujours aussi présente.

Quelques chansons de Dalida :

Bambino (1956)
Maman, la plus belle du monde (1957)
Come Prima (Tu me donnes) (1958)
T'aimer follement (1960)
Parle plus bas (Le Parrain) (1972)
Je suis malade (1973), reprise de Serge Lama
Gigi l'Amoroso (1974) (paroles de Michaële)
La Mamma (1975, inédit 1996)
J'attendrai / Tornerai (1975) : reprise de la chanson de Rina Ketty
Salma Ya Salama (1977)
Ti Amo (Je t'aime) (1977)
Comme disait Mistinguett (1979)
Il faut danser reggae (1979)
Monday, Tuesday... Laissez-moi danser / Let me dance tonight (1979)
Rio do Brasil (1980)
Je suis toutes les femmes (1980) (paroles de Michaële)
Mourir sur scène (1983)
Pour te dire je t'aime (1984)
Quand on n'a que l'amour (1957/1979)
La Danse de Zorba / La Danza di Zorba (1965/1986)
La vie en rose (1965/1976)
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